Le Domaine Prés Lasses, plus loin que le Bio

Le Domaine Prés Lasses, plus loin que le Bio

Le Domaine Prés Lasses, plus loin que le Bio

LES VINS DU DOMAINE

Le Domaine Prés Lasses est le fruit d’une aventure familiale aussi récente que riche. C’est en 1999 que Denis Feigel, oenologue alsacien, acquit dix hectares au coeur de l’appellation Faugères pour y créer le domaine. Convaincu, à raison, du potentiel qu’avait alors le Languedoc-Roussillon, qu’il oeuvre depuis à l’expansion et l’amélioration du Domaine. Depuis, le vignoble a triplé en taille et s’est ouvert, à l’aide de son fils Boris, à l’agriculture biologique, à l’oenotourisme et bien d’autres projets innovants encore. Boris est une personnalité à la sensibilité surprenante. Tout petit, il organisait des dégustations à l’aveugle d’eau, et parvenait à les distinguer. Cette sensibilité au goût se retrouve également dans sa sensibilité au respect de l’environnement autant que dans sa façon de concevoir ses vins. C’est à son impulsion que le vignoble est aujourd’hui cultivé en bio, et il ne compte pas s'arrêter là !

Un domaine actif et dynamique

Lorsque l’on découvre l’histoire du domaine, on peut avoir du mal à croire qu’il a été créé il y a seulement une vingtaine d’années. Riche en rebondissements, son histoire est à l’image de la passion de Denis et de la collaboration avec la personnalité et les convictions de son fils Boris. Ancrée et portée par le développement des vins de la région du Languedoc-Roussillon et plus précisément de l’appellation Faugères, cette histoire ne pouvait que prendre de l’ampleur. Année après année, le vignoble s’étend pour dépasser aujourd’hui les trente hectares. En 2006, le domaine est rejoint par Boris, qui convainc son père d’entamer la conversion bio dès 2008.
En 2010, une nouvelle cave est inaugurée pour améliorer la vinification.
En 2013, Éric de Turckheim rejoint également l’aventure, et permet le rapprochement du Domaine avec le château du village. Le Château Autignac propose ainsi, depuis 2016, gîtes et chambres d’hôtes d’exception, ouvrant le domaine à l’oenotourisme.
À travers toutes ces évolutions, la famille a pris soin de veiller sur les vignes du domaine, dont certaines ont notamment été plantées en 1910. Il y a plus de cent ans.

Une vision unique du biologique

Boris a été élevé auprès de valeurs ancrées dans le respect de l’environnement. Si le climat s’y porte particulièrement, et que la transition en bio est effectuée depuis plusieurs années, il ne s’arrête pas pour autant là. Loin de se reposer sur ses lauriers et les règles de la viticulture biologique, il cherche à innover et à développer sa vision de la naturalité. À voir plus loin que le bio. L’utilisation de produits, même autorisés en bio, est limitée au maximum. Il teste la phytothérapie et s’intéresse à la vitiforesterie (l’ajout d’arbre dans le vignoble pour ombrager les parcelles). Son initiative la plus avancée reste celle de prendre soin du soi et de la vie microbiologique qui y trouve refuge à l’aide d’un enherbement approprié. Son attention au naturel et sa philosophie se poursuivent en vinification. Sensible au soufre, il n’en utilise plus depuis 2013. De la même façon, il n’utilise plus que des levures indigènes. Loin des carcans de l'oenologie classique, il ne considère pas non plus les vins naturels comme une fin en soi. C’est une personnalité unique, qui refuse toute étiquette autre que celle de ces convictions et de ses propres expérimentations, qui se retrouve dans ses vins.

Retrouvez leurs cuvées ICI