Top 3 des questions sur le vin posées à Google

Focus sur les trois premiers résultats de recherche sur vin.

1) Le vin peut-il geler ? 

Vous faites sûrement partie de ces personnes qui, un jour, ont décidé de mettre un vin au congélateur pour qu'il refroidisse plus vite mais qui, (peut-être parce qu'il y avait une autre bouteille ouverte sur la table) ont fini par l'oublier et se sont retrouvées avec un bloc de glace à la place du vin ! Donc la réponse est oui : le vin peut geler. En revanche, sa teneur en alcool lui confère une certaine résistance. Le vin se mettra donc à geler à partir d'une température avoisinant les -5 degrés, en fonction de son taux d'alcool.

Voilà qui devrait répondre aux interrogations des internautes. Mais que faire du vin gelé ? Est-il possible de le récupérer ? Oui, mais à condition de bien laisser fondre le liquide et de le boire rapidement, en particulier s'il s'agit d'un vin rouge de garde. Attention : si la bouteille perd son bouchon, ce qui peut parfois arriver sous l'effet de la pression, il s'oxyde. Il ne faut donc pas le boire !

2) Le vin peut-il tourner ?

À cette question, il existe une réponse simple : oui ! Dans l'absolu, il est tout à fait possible qu'un vin "tourne", c'est-à-dire qu'il s'oxyde ou, en d'autres termes, qu'il meurt. Ce phénomène peut se produire lorsque le vin est mal conservé ou tout simplement lorsqu'il arrive au terme de son évolution.

C'est la raison pour laquelle les producteurs de vin ajoutent des sulfites, des composés chimiques dérivés du souffre qui permettent de conserver le vin et que l'on trouve dans tous les "nectars", à l'exception des vins naturels.

Un vin qui a tourné se reconnaît visuellement à la couleur de sa robe "pelure d'oignon" et à son "goût de Madère" (qui se traduit par une forte amertume). Mais, contrairement au lait qui peut devenir indigeste si l'on dépasse sa date limite de consommation, un vin qui a tourné ne sera pas foncièrement mauvais pour la santé. En revanche, d'un point de vue gustatif, le vin n'est plus apte à la dégustation.

À l'instar d'un vin qui a tourné, il est recommandé de ne pas boire un "vin bouchonné". Dans ce cas précis, le vin est contaminé par son bouchon dont le liège est atteint d'une maladie... d'où l'utilisation du terme "bouchonné".

3) Le vin peut-il empêcher de dormir ?

Tout comme l'alcool en général, le vin consommé avec excès et quelques heures avant le coucher complique la digestion et peut provoquer une "insomnie à rebond ", c'est-à-dire perturber la phase de sommeil entre l'endormissement et le sommeil profond. Plusieurs raisons à cela : si l'effet "massue" de l'alcool favorise l'endormissement, il secrète par la suite des doses importantes d'adrénaline qui stimulent le cerveau, l'empêchant ainsi d'entrer en phase de sommeil profond. De surcroît, l'alcool réduit le taux de production de mélatonine, également surnommée "hormone du sommeil".

Ces effets varient en fonction des personnes. Tout comme la caféine et autres substances dites "excitantes", certaines personnes y sont plus ou moins sensibles. Il est donc tout à fait possible de ressentir les effets stimulants ou de rencontrer des difficultés à s'endormir, même après seulement un ou deux verres de vin ! La solution ? Limiter sa consommation d'alcool, bien entendu. Par ailleurs, il est toujours préférable de manger en même temps que l'on boit. Le Dr Arnaud Cocaul, nutritionniste à Paris, préconise même d'avaler une cuillère à soupe d'huile d'olive avant de commencer à boire. À tester !